Vous avez déjà entendu parler de l’ascension du Mont Ventoux, cette montagne mythique des cyclistes, mais vous n’avez jamais entendu parler de l’ascension du Mont Ventoux avec un vélo de contre-la-montre en pleine canicule ? Et bien, c’est l’histoire incroyable que je vais vous raconter aujourd’hui ! Vous allez découvrir comment j’ai relevé ce défi de folie, les moments difficiles, les rencontres inattendues et surtout, comment j’ai réussi à garder le sourire malgré tout, enfin presque !
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Une ascension mythique, une expérience inoubliable
L’ascension du Mont Ventoux se fait sur une pente moyenne à 7,5 % sur 21 km, pour un dénivelé positif total de 1590 m. C’est long, difficile, épuisant, mais ça rend le défi d’autant plus excitant !
Parce que venir en voiture serait tricher, je démarre la sortie depuis l’endroit où je réside : Orange. Je m’élance donc à 6 h du matin avec 115 km au programme.
L’ascension commence. La chaleur est pesante. J’ai visualisé l’épreuve comme étant très difficile. Par conséquent, mon corps est prêt à souffrir, il s’attend à devoir aller dans le rouge.
Cette préparation mentale masque la fatigue et je me retrouve « rapidement » au sommet, bien plus facilement que je ne l’avais imaginé.
La vue est sympa, mais rien d’exceptionnel, alors étape suivante : la descente ! Je rêverai de la faire sans voiture, mais même avec, ça reste fantastique. Je bats même mon record de vitesse en allant à 82 km/h.
Le vélo de contre-la-montre, un choix douteux, mais inévitable
S’il y a une chose que j’ai adoré pendant la montée, c’est la quantité de cyclistes qui s’y trouve. Il y a plein de monde ! Je trouve ça beau et particulièrement motivant de rouler au milieu d’autant de passionnés, déterminés à dépasser leurs limites.
Toutefois, parmi ces nombreux cyclistes, je n’ai pas vu un seul vélo de contre-la-montre ! Pourquoi ? Et bien, c’est très simple : parce que c’est un vélo spécifiquement pensé pour l’aérodynamisme. Excellent sur le plat et à haute vitesse. Bref, il n’a rien à faire sur un tel parcours !
Mais alors qu’est-ce qui m’a poussé à prendre ce vélo ? La passion des défis ! L’envie d’en faire un peu plus, de rajouter la petite cerise sur le gâteau.
Bon, à vrai dire, c’est surtout mon dernier achat et je ne peux plus m’en séparer.
La déshydratation, l’ennemie numéro 1
Adepte des préparations bancales, je me suis lancé pour ce 115 km avec seulement 2 gourdes de 500 ml. Bien entendu, sans vérifier s’il y avait des points d’eau sur le Mont Ventoux. Spoiler alert : Il n’y en a pas. On rappellera aussi que c’est un jour de canicule.
Pour information, je suis parti en pesant 78,4 kg. J’ai fini mon parcours avec un poids de 74,4 kg, soit 4 kg de moins ! C’est dire à quel point j’ai souffert de la soif !
Heureusement, lors de la montée, j’ai fait la rencontre de deux femmes qui s’apprêtaient à abandonner. Elles m’ont grandement aidé en remplissant mes gourdes. Et seconde bonne nouvelle : j’ai même réussi à les motiver à se rendre jusqu’au bout ! Bon par contre, elles n’ont plus d’eau. Mais force à elles !
Après un retour pas évident, pendant lequel j’ai eu l’impression de rouler sur une plancha, j’arrive au bout de ce beau défi ! Avec plus de 3 500 kcal brulées, il ne me reste plus qu’à profiter d’un bon repas et à boire en continu jusqu’à la fin de la journée.
PS : Il est possible de faire l’ascension du Mont Ventoux par trois chemins différents. La prochaine fois, on reviendra pour faire la triplette !